dans la
douceur d’un jour blanc, imbu de moi-même
Je
déployais ma roue, j’étais le roi des paons
En réalité,
je me fourvoyais d’aplomb et sans issue
j’étais un
bœuf au pays des sucres d’orge
et qui,
trop tard, aperçoit l’abattoir
où on lui
tranchera la gorge,
sans
"Bonjour!", ni "Merci!"
Et puis
vlan! La claque qui assomme!
Ma couronne
tombe dans la slush
C’est le
désarroi, tout se bouscule
On reçoit
des déflagrations dans l’âme
Je
paroxysme dans le mauvais sens
Le ciel est
trop lourd et mes ailes sont mouillées
Au secours!
La neige est devenue rouge…
L’innocence
fait un cauchemar et bascule dans le Styx
Elle se
débat, elle a si peur, elle est livide
Elle crie,
elle hurle, elle pleure… elle est si petite
Elle meure
et partout, ça fait « BANG »,
Comme celui
qui a percé ses tympans...
Tout
explose. Tout se déchire.
Les heures
se figent, le temps se dénoue..
Sans
faillir, le tranchant de la Grande Faucheuse
passe et
repasse, multipliant les conquêtes
pour un
chapelet d’âme nouvelles…
Maintenant,
le ciel pleure des camélias noirs
tandis que
mes yeux invoquent des branches de lilas.
Un épais
manteau de sang recouvre l’humanité
L’amour et
la compassion se sont éveillé
dans un
mauvais compte à rebours
Un grand
coup de folie a frissonné sur nos vies...