En la langueur du comfort
Où nous étions installé
Tel un conquistador
Le crépuscule s’est immiscé
Et ma mémoire explore
Ce qu’elle refuse d’oublier
Malgré tout mes efforts
Pour l’en empêcher
Vieille-Femme-La-Mort
De ses lèvres glacées
Sans le moindre remord
Froidement t’a embrassé
J’ai invoqué Pandore
Face à cet état d’impasse
Que l’Espoir sauve ton sort
Prêt à toutes les audaces
Vieille-Femme-La-Mort
Cette garce de première classe
Sans le moindre remord
A délivré sa menace
Je guette en vain l’aurore
Tu n’es plus la, hélas
Mais moi, je t’aime encore
Et mon sourire fait des grimaces
Et mes roses blanches
Sont tâchées du sang
De la douleur et des larmes
Que je verse en silence
Des larmes de sang
Qui emportent mon âme
Et lentement l’entraîne
Vers l’infini désespoir
Du deuil de l’amour
Qui à toi m’enchaîne
D’un sombre: « au revoir »
J’attendrai ton retour
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